Mme COUX répond.
Public : Quelques années !
Mme COUX : 2011 et 2012, c’est ça hein ?
M. CHAULET : Voilà
Mme COUX : Pour ceux qui sont en 2012, c’est… mais bon,
peu importe, ce n’est pas ça le sujet, je vous explique simplement pourquoi il
y a une erreur et pourquoi, nous, on ne l’a su que tardivement.
Et donc comme je vous l’ai indiqué nous faisons tout pour
trouver d’autres solutions.
Là vous avez indiqué deux choses. Effectivement on cherche
d’abord dans le fuseau du tracé, puisqu’on a un fuseau qui fait 100 m de large.
Alors vous dites, il n’y a pas d’autres emprises publiques,
c’est vrai, il n’y a pas d’autres emprises publiques, mais quelques fois, on
fait des ouvrages annexes sur des emprises privées. Alors on essaie de ne pas
toucher, on l’a fait d’ailleurs, on n’a aucun pavillon touché pour l’instant à
part les vôtres, mais on peut en revanche, par exemple, essayer de positionner
un ouvrage annexe au fond d’un parking, dans des espaces verts.
Et il y a effectivement une des pistes que l’on poursuit,
mais je ne peux pas pour l’instant vous assurer de la démarche, c’est bien de
se mettre sur un espace vert.
Vous nous proposez également des terrains communaux
éventuellement disponibles un petit peu plus haut, qui nous pousseraient
éventuellement à sortir du fuseau. Ce sont des choses qui s’étudient quand
même, donc si je ne vous donne pas de réponse, ce n’est pas par mauvaise
volonté, c’est simplement pour ne pas non plus vous leurrer.
Ces sujets-là sont quand même longs, ils méritent une
instruction, il faut qu’on en parle aussi à la Ville, il faut qu’on vérifie
qu’un éventuel déplacement du tracé n’engendre pas d’autres contraintes.
Ce ne sont pas des choses qu’on fait comme ça d’un claquement
de doigts, mais méritent véritablement une ré-étude. C’est le sens de la
réponse que je vous ai faite jusqu’à présent. Nous cherchons véritablement une
solution. Nous étudierons la proposition que vous avez faite également. Et nous
essaierons de trouver le meilleur compromis. Il serait pour moi inconséquent de
vous affirmer des choses dès aujourd’hui alors que le dossier afférent n’est
pas instruit.
Décryptage
- l'erreur est reconnue
- la Société du Grand Paris indique qu'elle cherche une solution
- celle que Mme COUX évoque (la piste de l'espace vert) s'avèrera, dès l'échange en aparté qui suivra la Réunion publique, une baudruche (un terrain probablement repéré sur vue aérienne, par un technicien qui n'est jamais venu sur place, et qui donc n'y a pas vu le cèdre centenaire classé qui s'y déploie, ni le dénivelé important, le quartier est pentu, entre ledit terrain et la rue)
- ce sont les seuls pavillons touchés, dit Mme COUX, ça sonne comme une volonté qu'il n'en soit pas ainsi, mais aussi comme "il peut bien y avoir un raté sur toute la ligne"
- Mme COUX en appelle à la ville de VITRY (qui reste singulièrement muette sur le sort de deux familles vitriotes, et sur deux maisons inscrites au patrimoine historique et culturel)
- le reste du discours est extrêmement formaté et n’engage strictement à rien, sinon à endormir l’assemblée
- car, dit Mme COUX, il ne s'agirait pas de nous leurrer : ce qui signifie bien qu'elle ne se sent pas dans l'obligation de corriger l'erreur... qu'elle a reconnue !
- jusqu’à la promesse d’un compromis, qui nous laisse pantois, on a du mal à imaginer ce que pourrait être un compromis (entre expropriation et non-expropriation) ?
- Mme Coux reconnaitra un peu plus tard, qu’elle ne sait pas pourquoi elle a utilisé ce mot…
…moins
que rien. Car enfin, il y a erreur. Le tracé est issu de cette erreur. La ré-étude doit repartir de zéro !
Mme COUX, avec le minimum de déontologie qui s'impose, on se refuse à rayer des destins individuels à cause d'une erreur ! sur un claquement de doigts !
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