jeudi 26 décembre 2013

Chronologie (6) : La Réponse publique de Mme COUX

Lors de la RÉUNION PUBLIQUE du 14 novembre 2013, une question est posée pour connaître les véritables intentions de la Société du Grand Paris quant aux menaces d'expropriations pour le puits 14.

Mme COUX répond.






Verbatim

Public : Quelques années !

Mme COUX : 2011 et 2012, c’est ça hein ?

M. CHAULET : Voilà

Mme COUX : Pour ceux qui sont en 2012, c’est… mais bon, peu importe, ce n’est pas ça le sujet, je vous explique simplement pourquoi il y a une erreur et pourquoi, nous, on ne l’a su que tardivement.

Et donc comme je vous l’ai indiqué nous faisons tout pour trouver d’autres solutions.

Là vous avez indiqué deux choses. Effectivement on cherche d’abord dans le fuseau du tracé, puisqu’on a un fuseau qui fait 100 m de large.

Alors vous dites, il n’y a pas d’autres emprises publiques, c’est vrai, il n’y a pas d’autres emprises publiques, mais quelques fois, on fait des ouvrages annexes sur des emprises privées. Alors on essaie de ne pas toucher, on l’a fait d’ailleurs, on n’a aucun pavillon touché pour l’instant à part les vôtres, mais on peut en revanche, par exemple, essayer de positionner un ouvrage annexe au fond d’un parking, dans des espaces verts.

Et il y a effectivement une des pistes que l’on poursuit, mais je ne peux pas pour l’instant vous assurer de la démarche, c’est bien de se mettre sur un espace vert.

Vous nous proposez également des terrains communaux éventuellement disponibles un petit peu plus haut, qui nous pousseraient éventuellement à sortir du fuseau. Ce sont des choses qui s’étudient quand même, donc si je ne vous donne pas de réponse, ce n’est pas par mauvaise volonté, c’est simplement pour ne pas non plus vous leurrer.

Ces sujets-là sont quand même longs, ils méritent une instruction, il faut qu’on en parle aussi à la Ville, il faut qu’on vérifie qu’un éventuel déplacement du tracé n’engendre pas d’autres contraintes.

Ce ne sont pas des choses qu’on fait comme ça d’un claquement de doigts, mais méritent véritablement une ré-étude. C’est le sens de la réponse que je vous ai faite jusqu’à présent. Nous cherchons véritablement une solution. Nous étudierons la proposition que vous avez faite également. Et nous essaierons de trouver le meilleur compromis. Il serait pour moi inconséquent de vous affirmer des choses dès aujourd’hui alors que le dossier afférent n’est pas instruit.


Décryptage
  • l'erreur est reconnue
  • la Société du Grand Paris indique qu'elle cherche une solution
  • celle que Mme COUX évoque (la piste de l'espace vert) s'avèrera, dès l'échange en aparté qui suivra la Réunion publique, une baudruche (un terrain probablement repéré sur vue aérienne, par un technicien qui n'est jamais venu sur place, et qui donc n'y a pas vu le cèdre centenaire classé qui s'y déploie, ni le dénivelé important, le quartier est pentu, entre ledit terrain et la rue)
  • ce sont les seuls pavillons touchés, dit Mme COUX, ça sonne comme une volonté qu'il n'en soit pas ainsi, mais aussi comme "il peut bien y avoir un raté sur toute la ligne"
  • Mme COUX en appelle à la ville de VITRY (qui reste singulièrement muette sur le sort de deux familles vitriotes, et sur deux maisons inscrites au patrimoine historique et culturel)
  • le reste du discours est extrêmement formaté et n’engage strictement à rien, sinon à endormir l’assemblée
  • car, dit Mme COUX, il ne s'agirait pas de nous leurrer : ce qui signifie bien qu'elle ne se sent pas dans l'obligation de corriger l'erreur... qu'elle a reconnue !
  • jusqu’à la promesse d’un compromis, qui nous laisse pantois, on a du mal à imaginer ce que pourrait être un compromis (entre expropriation et non-expropriation) ?
  • Mme Coux reconnaitra un peu plus tard, qu’elle ne sait pas pourquoi elle a utilisé ce mot…



…moins que rien. Car enfin, il y a erreur. Le tracé est issu de cette erreur. La ré-étude doit repartir de zéro ! 

Mme COUX, avec le minimum de déontologie qui s'impose, on se refuse à rayer des destins individuels à cause d'une erreur ! sur un claquement de doigts !


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